Cahier des charges pour le bassin et son alimentation en eau :
Les canaux seront réalisés en pierres maçonnées à l’extérieur et cimentées à l’intérieur. Ils seront posés à une profondeur de un mètre et auront une dimension intérieure de 16 centimètres carrés.
Le cheminement devait-être le même que les canaux en bois alors en place.
La longueur est de 700 mètres, ce qui correspond à la distance entre la citerne située chez Thomas Gautier et la source de Vermenier. La citerne sera établie dans le pré de la fond, au champ de l’arpent, au levant du canal en maçonnerie.
Une citerne sera réalisée d’une pierre d’un mètre carré, creusée de 40 cm et d’une voute maçonnée, avec deux trous : un pour donner l’eau au village et l’autre pour donner l’eau chez Jaillet et Sauze. Elle sera, en outre, en cas d’incivilité, équipée d’une porte en pierre de taille.
Un support en pierre de taille sera réalisé pour supporter les chenaux qui traversent le chemin de Lanchâtre au Verney.
Les habitants s’approprieront le transport des matériaux.
Le bassin sera d’un mètre quatre-vingt en deux pierres jointes pour avoir un volume d’eau suffisant et sera d’une force suffisante pour résister au transport.
Le sieur Jardin Pierre s’engage pour un prix de 110 francs à réaliser la citerne et le bassin et à garantir son travail pendant une durée de dix ans.
En 1852, signature d’une convention entre le maire François Eymard et Pierre Jardin pour le commencement des travaux qui se finirent en 1853.
En 1853, il y a bien les trois fontaines au village.