A l’origine, ce bâtiment abritait la cure.
Il fut ensuite transformé en 2 appartements (1 loué en permanence, l’autre pour les vacances)
En 1981, création de la salle polyvalente.
En 1983, installation de la mairie au 1 er étage.
Depuis, le départ de la mairie en 2007, le 1 er étage est aménagé en appartement.
Sous l’Ancien Régime, ce bâtiment abritait la cure de la paroisse de Lanchâtre.
Ce bâtiment n’a pas été aliéné pendant la Révolution.
Aussi, lorsqu’en 1831 le Maire a fait part au Préfet de son intention de distraire une pièce du presbytère pour servir de maison commune, ce dernier, sur insistance de l’Evêque, s’y est opposé demandant une stricte application de l’article 72 du Concordat qui dispose que « Les presbytères et les jardins attenants, non aliénés, seront rendus aux curés et aux desservants des succursales. A défaut de ces presbytères, les conseils généraux des communes sont autorisés à leur procurer un logement et un jardin.»
Dans ce même courrier daté du 17 septembre 1831, le Préfet précise que le presbytère de Miribel est « assez exigu puisqu’il ne se compose que d’une petite cuisine, deux pièces passables et un corridor pour arrière pièce que vous voulez retrancher et descendre à la cave, on me signale une autre circonstance qui rend cette pièce indispensable au curé, c’est que l’entrée du presbytère est au nord et le froid rigoureux dans cette région élevée oblige de la condamner l’hiver et de se servir … l’entrée au midi par la pièce que vous voudriez retrancher, ainsi si le presbytère était dépourvu de cette pièce il serait inhabitable l’hiver. »
Le Préfet poursuit en suggérant de placer la maison commune dans la pièce qui sert d’école, située au-dessous de celle en question, ou de prier Mr le Curé de consentir à mettre à disposition la dite pièce toutes les fois que le Conseil Municipal se réunira. Il conclut en demandant de rétablir la porte de communication entre la pièce en question et le reste du presbytère.
Dans un courrier daté du 22 juillet 1833, le Préfet informe le maire de Miribel-Lanchâtre qu’il a nommé Maître Faure, notaire au Monestier, pour qu’il prenne connaissance de la réclamation du desservant de Lanchâtre suite à la distraction faite par la commune d’une partie du presbytère pour y placer la Mairie et une école.
En 1862, des travaux de rénovation du bâtiment sont entrepris en régie consistant notamment à remplacer la toiture en chaume par une couverture en tuiles. Le montant total du devis établit par Mr Bertrand, entrepreneur : 1.796,92 Francs.
La paille recouvrant le toit a été vendue aux enchères.